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Author: 5-Plus Dimanche
QUAND IVAN ANTALIKA «MET SEGA LA»
Voici un parcours musical à saluer. Ivan Antalika, la trentaine, nous propose depuis peu son premier disque, Met Sega La qui, comme son nom l’indique, est une incursion dans un monde très séga. Rencontre avec un Mauricien qui n’arrête pas d’arpenter des scènes en Angleterre.
Ivan, originaire de Roche-Bois, découvre très tôt la musique : «J’ai débuté avec le piano et, plus tard, j’ai découvert la guitare rythmique et basse. Ça remonte à très loin, je devais avoir 8 ans. Plus tard, j’ai rejoint l’Atelier Mo’Zart, sous la férule de José Thérèse, où j’ai appris la contrebasse», raconte-t-il.
Dans les années 90, Ivan sera aussi, pendant un moment, le bassiste d’Alain Ramanisum, «qui (lui) apprendra beaucoup». Voyageant en tournée avec l’artiste, notre interlocuteur trouvera aussi le temps de se familiariser avec le jazz, notamment dans le circuit hotelier. Jusqu’à ce que l’un de ses nombreux concerts l’emmène en Europe, où il posera ses valises pour de bon et jouera surtout dans des fêtes, mariages et concerts de la diaspora mauricienne. Le musicien, très pote avec d’anciens membres des Winblows au pays de la Reine, suit aussi l’actualité musicale locale de près. «Je trouve qu’il y a maintenant de nouveaux styles comme le dance-hall ou le ragga. C’est bien cette évolution, mais il ne faut pas oublier que le séga c’est notre originalité», dit-il. La preuve avec Met Sega La.
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